25.9.06

Christian Lacroix à grande vitesse

La première classe vue par Christian Lacroix

Les sièges profilés de Christian Lacroix


Le projet de relooking lancé par la SNCF et confié au couturier Christian Lacroix me fait rêver.
Ca se passe de commentaires. Non ?

Xavier B.

------ Extrait AFP ------

Les sièges de seconde classe sont désormais recouverts d'un velours prune et rouge, pour évoquer "la famille, les loisirs", tandis que la première classe, avec une dominante de gris rehaussée de quelques sièges vert pomme, restera un lieu de "travail", a précisé le couturier.

"De la mode au mode de vie, il n'y a qu'un pas. Il y a un quotidien dans lequel j'avais le besoin de rester ancré", a expliqué M. Lacroix, qui est petit-fils de cheminot.

Des prises électriques individuelles ont été installées en première classe pour les ordinateurs, les bagages sont désormais plus accessibles, car installés dans la voiture et non sur des plate-formes, et des vélos pourront voyager à côté de leurs propriétaires.

Christian Lacroix a affirmé à cette occasion que sa maison de couture habillerait à partir de 2007 le personnel de la SNCF. Il a déjà élaboré le nouvel uniforme du personnel de la compagnie aérienne Air France, que ce dernier porte depuis avril.

"Il y a eu un concours que nous avons pratiquement gagné pour l'uniforme des contrôleurs. Je vais rhabiller le personnel de la SNCF" à partir de 2007, a déclaré M. Lacroix à quelques journalistes en marge de la présentation des nouvelles rames TGV.

Pour la rénovation de ses TGV, la SNCF avait choisi en mai 2003 un consortium composé du couturier français avec l'entreprise MBD Design, spécialisée dans le design ferroviaire, et la société normande Compin, qui a déjà conçu des sièges de métro.

Ce consortium va rénover la moitié des TGV, qui sont les TGV Atlantique et les futurs TGV Est, soit 183 rames.

L'investissement s'élève à 350 millions d'euros sur quatre à cinq ans, a précisé le directeur général exécutif de la SNCF Guillaume Pépy.

"Le train à grande vitesse reste dans l'imaginaire des gens un rêve dont ils attendent de l'innovation. Le mythe est resté intact. Il fallait donc conserver de l'avance au TGV et faire fort", a-t-il estimé.